STOP aux idées reçues sur le chien

Faire le tri entre mythe et réalité


De nombreuses d’idées reçues tenaces nuisent à la relation entre l’humain et le chien.
Ensemble, déconstruisons ces croyances dépassées à la lumière
des connaissances actuelles en éthologie canine.

« Un chien dominant doit être remis à sa place »

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Idée reçue

Il faudrait « dominer » son chien pour éviter qu’il ne prenne le dessus sur son humain.

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La réalité

  • La notion de dominance hiérarchique entre l’humain et le chien est un mythe dépassé.
  • Les chiens n’essaient pas de « prendre le pouvoir » sur nous. Un comportement gênant est souvent dû à du stress, un besoin non comblé ou un apprentissage mal compris.
  • Une relation basée sur la confiance et la coopération est plus efficace qu’une relation de soumission.

« Un chien qui remue la queue est forcément content »

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Idée reçue

Un chien qui agite la queue est joyeux.

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La réalité

  • Le mouvement de la queue peut indiquer différentes émotions : joie, excitation, stress, inconfort ou encore menace.
  • Un chien peut remuer la queue tout en étant tendu ou agressif.
  • Il est essentiel d’analyser tout son langage corporel (position des oreilles, tension du corps, regard) pour bien comprendre son état émotionnel.

« Un chien qui grogne est un chien agressif »

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Idée reçue

Un chien qui grogne veut attaquer.

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La réalité

  • Le grognement est un moyen de communication normal qui exprime souvent un inconfort, une peur ou un besoin de distance.
  • Punir un chien qui grogne peut le pousser à ne plus prévenir avant de mordre, rendant ses réactions plus dangereuses.
  • Au lieu de réprimer le grognement, il faut chercher à comprendre et résoudre la cause du malaise.

« Laisser pleurer un chiot lui apprend à être indépendant »

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Idée reçue

Il faut ignorer un chiot qui pleure pour qu’il apprenne à gérer sa solitude.

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La réalité

  • Un chiot qui pleure exprime un besoin de réassurance et de sécurité.
  • Laisser pleurer sans répondre peut créer du stress et un sentiment d’abandon, et parfois aggraver l’anxiété de séparation plus tard.
  • L’autonomie se construit progressivement et en douceur, avec un apprentissage positif de la solitude.

« Il faut punir un chien qui a fait une bêtise »

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Idée reçue

Si un chien fait une bêtise, il faut le gronder pour qu’il comprenne.

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La réalité

  • Les chiens ne comprennent pas les punitions rétroactives. S’il a fait une bêtise il y a 10 minutes, il ne fait pas le lien avec la punition.
  • Ce que l’on prend pour de la culpabilité (chien qui baisse les oreilles, évite le regard) est en réalité un signe d’apaisement, pas une compréhension de sa faute.
  • Mieux vaut privilégier la prévention et l’éducation positive pour apprendre au chien ce qu’on attend de lui.

« Un chien qui tire en laisse est un chien dominant »

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Idée reçue

S’il tire, c’est qu’il veut contrôler la promenade.

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La réalité

  • Un chien qui tire en laisse est juste excité, curieux, ou mal habitué à marcher en laisse.
  • Punir ou tirer en retour ne fait qu’augmenter son stress et son inconfort.
  • Il est plus efficace d’apprendre en douceur à marcher en laisse détendue, en récompensant les bons comportements.

« Un chien qui a mordu une fois remordra toujours »

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Idée reçue

Un chien qui mord est irrécupérable et dangereux.

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La réalité

  • La morsure est un comportement de dernier recours, souvent lié à une peur ou un stress intense.
  • La plupart des chiens mordent parce qu’ils n’ont pas eu d’autres solutions pour s’exprimer (manque d’éducation, signaux ignorés).
  • Avec un bon accompagnement, la majorité des chiens peuvent apprendre à gérer leur stress autrement.

« Un chien doit rester à sa place de chien et ne pas être traité comme un membre de la famille »

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Idée reçue

Trop d’affection rendrait un chien capricieux ou dominant.

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La réalité

  • Les chiens sont des animaux sociaux qui ont besoin d’un lien fort avec leurs humains.
  • Ce n’est pas l’affection qui pose problème, mais le manque de cadre clair et cohérent dans l’éducation.
  • Un chien peut être un membre à part entière de la famille tout en ayant des règles de vie adaptées.

« Si un chien a peur, il ne faut pas le rassurer pour ne pas renforcer sa peur »

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Idée reçue

Le rassurer le rendrait encore plus peureux.

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La réalité

  • La peur est une émotion involontaire, on ne peut pas « récompenser » une émotion.
  • Ignorer un chien en détresse peut au contraire aggraver son anxiété.
  • Rassurer un chien, c’est lui montrer qu’il peut compter sur nous pour se sentir en sécurité.

« Les chiens de certaines races sont dangereux par nature »

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Idée reçue

Certains chiens sont plus agressifs à cause de leur race.

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La réalité

  • L’agressivité dépend beaucoup plus de l’environnement, de l’éducation et des expériences de vie que de la race.
  • Tout chien peut être bien équilibré s’il est socialisé correctement et éduqué avec bienveillance.
  • Les races dites « dangereuses » (ex. : American Staffordshire Terrier, Rottweiler) peuvent être des chiens extrêmement doux et sociables si elles reçoivent un bon encadrement.

Pourquoi déconstruire ces idées reçues ?

  • Pour mieux comprendre le chien et éviter les erreurs éducatives.
  • Pour promouvoir une relation de confiance et de respect avec nos chiens.
  • Pour lutter contre les pratiques coercitives et les idées dépassées.
  • Pour aider à changer la place du chien dans la société !